Pourquoi vous mobilisez-vous pour la préparation à la retraite ?


Avec les membres de l’échelon, nous constatons autour de nous, tant au niveau de nos propres « collègues » élus que de nos amis ou de nos familles, que le passage à la retraite peut désorienter. Bien que les personnes soient très heureuses de cesser leur activité, certaines se retrouvent en quelques mois totalement démunies. Elles n’arrivent pas à trouver leur place dans leur nouvelle vie de couple, dans leur nouvelle vie tout court, ou dans un autre environnement, et font parfois une dépression.

Comment expliquez-vous cela ?

Les raisons sont diverses selon les situations mais j’ai souvent constaté que ces personnes ne s’étaient pas préparées car elles ne pensaient pas que ce passage était aussi complexe.

Que peut-on faire ?

Il faut amener les futurs retraités à se poser des questions, à avoir une réflexion, à comprendre qu’il y a des choses sur lesquelles on peut agir. La pièce de théâtre organisée en mai dernier permettait cette prise de conscience. Bien qu’elle n’ait pas totalement répondu à nos attentes, elle a pointé du doigt ce qui fait mal, ce que l’on veut ou ne peut pas voir, et se dire que l’on est aussi concerné. Il faut aider à passer ce cap, relativiser les problèmes, voir les choses autrement, prendre conscience de la chance que l’on a, d’être en bonne santé, par exemple. Il y a un côté psychologique non négligeable avec un travail sur soi indispensable. Les groupes « temps d’envies » ont été pris d’assaut, la participation aux ateliers Pep’s Eurêka et Bien Vieillir est excellente. Ceci me conforte dans l’idée que le besoin est réel et que la prise de conscience, la préparation, l’anticipation à cette nouvelle vie, sont incontournables, pour une retraite sereine. PAROLES D’ELUS E